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"À Mayotte, l'apocalypse"

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Update: 2024-12-16
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À la Une de la presse, ce lundi, le passage dévastateur, samedi, du cyclone Chido à Mayotte, où des secours acheminés par pont aérien ont commencé à arriver, dimanche. Le bilan risque d'être très lourd. Également dans l'actualité, l’argent du clan Assad, la décision du gouvernement israélien de fermer son ambassade à Dublin et un exploit très haut perché.

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À la Une de la presse ce lundi 16 décembre, le passage, samedi, du cyclone Chido à Mayotte, où des secours acheminés par pont aérien ont commencé à arriver, hier.

Le passage du cyclone a causé probablement "plusieurs centaines, peut-être un millier, voire plusieurs milliers de morts" et des rescapés confrontés à "une vision de fin du monde", notamment à Mamoudzou, la plus grande ville de l’archipel.

Libération évoque un événement météorologique ­"exceptionnel, ­certes", mais aussi l’"énorme responsabilité de l’homme" par "sa contribution au dérèglement climatique", qui crée "un gros réservoir d’énergie disponible (dans les océans) pour les cyclones". L’homme a aussi "laissé sombrer le département (de Mayotte) dans la misère alors que toutes les sonnettes d’alarmes étaient tirées depuis des mois et même des années".

L’Humanité dénonce des "défaillances de l’État à tous les étages" dans ce département le plus pauvre de France.

L’inquiétude des minorités ethniques et religieuses en Syrie

À la une également ce matin, l’inquiétude des minorités ethniques et religieuses en Syrie, où les chrétiens ont célébré hier leur première messe depuis la chute de Bachar al-Assad. Le journal saoudien Arab News fait état d’un "retour à la normale" dans la ville portuaire de Lattaquié, où des chrétiens ont assisté à une messe et exprimé leur espoir que les nouveaux dirigeants, majoritairement musulmans sunnites, respecteront leur religion.

La Croix, quotidien chrétien français, évoque "un saut dans l’inconnu" pour cette minorité, qui se sent "tiraillée" entre l’espoir et le souvenir des "exactions commises ces dernières années par les groupes jihadistes". Leur peur est partagée par deux autres minorités ethnico-religieuses, les Druzes, dont les représentants de six villages situés près des hauteurs du Golan occupé et annexé par Israël, dans le sud-ouest de la Syrie auraient annoncé préférer vivre sous domination israélienne plutôt que celle des islamistes, selon L’Orient-Le Jour.

Les alaouites, la communauté dont est issu le clan Assad, sont également inquiets et redoutent la "fitna", les violences entre communautés. Interrogés par nos confrères de France Info, certains disent avoir "honte" d’être alaouites, tandis que d’autres déclarent que tout ce qu’ils demandent, "c’est qu’on ne (leur) fasse pas payer le prix des méfaits d’Assad".

À la recherche des actifs de Bachar al-Assad

Bachar al-Assad aurait trouvé refuge en Russie, où il aurait fait transférer des centaines de millions de dollars entre 2018 et 2019. C’est ce que révèle The Financial Times, qui a découvert des documents prouvant que son régime a envoyé, par avion, près de deux tonnes de billets de banque en coupures de 100 dollars et 500 euros à Moscou, d'où ils ont été transférés dans des banques russes sanctionnées, entre 2018 et 2019. Le montant total atteindrait 250 millions de dollars, ventilés sur 21 vols. cela correspond au montant de la dette contractée auprès du Kremlin pour son soutien militaire, selon The Financial Times, qui révèle aussi que plusieurs proches du dictateur syrien, ayant fait main basse sur l’économie et prospéré dans le trafic de drogue, ont par ailleurs secrètement acheté, dans le même temps, plusieurs actifs en Russie, notamment immobiliers.

S’agissant du trafic de la drogue, The Times, autre quotidien britannique, annonce la découverte la semaine dernière à Douma, dans la banlieue de Damas de soixante tonnes de pilules de Captagon, un stimulant de type amphétamine, dans une usine défendue par la "garde prétorienne" du général Maher al-Assad, le frère de Bachar al-Assad. La découverte a été faite par des rebelles syriens.

D’après le journal, la drogue était cachée dans de faux fruits, et prête à être exportée en contrebande en Jordanie et en Arabie saoudite. Le trafic est évalué à 5 milliards de dollars par an.

The Wall Street Journal annonce le lancement d’une "chasse mondiale" pour retrouver les milliards de dollars cachés par la famille Assad "pendant plus d’un demi-siècle de règne despotique". Le quotidien américain évoque "des biens immobiliers de luxe en Russie", mais aussi "des hôtels de charme viennois ou encore un jet privé à Dubaï" - des actifs que des avocats spécialisés dans les droits de l'homme disent vouloir retrouver, "dans l'espoir de les récupérer pour le peuple syrien".

Israël annonce la fermeture de son ambassade à Dublin

Enfin, Israël a annoncé dimanche 16 décembre la fermeture de son ambassade à Dublin. Yediot Aharonot, quotidien israélien, explique cette décision par la "détérioration", depuis plus d’un an, des liens avec l’Irlande, présentée comme un pays "hostile" à Israël en raison de sa décision de reconnaître l’État palestinien, de stopper les investissements dans des entreprises israéliennes, et de son refus supposé de reconnaître les crimes du Hamas.

Haaretz, journal de gauche israélien, estime que l'Irlande "semble avoir été choisie pour servir d'exemple", alors que d’autres États, comme l'Espagne et la Norvège ont également reconnu la Palestine en mai dernier. "La décision du ministre des Affaires étrangères Gideon Saar de fermer l'ambassade d'Israël à Dublin a eu pour effet de faire les gros titres des journaux. C'était peut-être son intention depuis le début", critique le journal, en mentionnant ses difficultés actuelles "pour conserver sa place sur la scène politique" israélienne.

De son coté, l’Irlande a répondu qu'elle ne fermera pas son ambassade à Tel-Aviv, et The Irish Independent exprime son regret de voir "la diplomatie rompue". "La position de l'Irlande sur les actions d'Israël à Gaza n'est pas motivée par la malveillance", plaide le journal. "Parfois, les meilleurs amis sont ceux qui n'ont pas peur de dire des vérités dérangeantes".

Le Figaro revient sur l’incroyable exploit accompli le mois dernier par le funambule français Julien Roux. Cet ancien snowboarder a battu un record en marchant sur une sangle de 20 m de long et 2,5 cm de large accrochée entre deux montgolfières à 4 832 m au-dessus du niveau de la mer, 26 m au-dessus du toit de l’Europe, le mont Blanc. Après un peu moins de 4 minutes sur le fil, puis un atterrissage en parachute, le jeune homme s’est dit prêt à relever de nouveaux défis. Toujours plus haut.

Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.

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